On lit parfois que l’intelligence artificielle ne comprend pas l’humour. Qu’elle ne fait que répéter. Mais à bien y réfléchir…
Oui, l’IA comprend l’humour.
Peut-être pas comme nous.
Mais elle le comprend et elle le génère.
Comment fait-elle ?
Je n’en sais rien.
Peut-être parce qu’elle connaît des milliers de situations humaines où l’on rit,
Parce qu’elle a assimilé les contextes, les mécanismes, les glissements de sens,
Et surtout, parce qu’elle excelle dans ce qu’elle fait de mieux :
créer des liens.
Or, n’est-ce pas ça, le cœur même de l’humour ?
Relier des idées inattendues, juxtaposer deux mondes sans rapport apparent,
et laisser la surprise déclencher le sourire.
L’IA comprend l’humour.
Pas parce qu’elle est humaine…
Mais parce qu’elle est exposée à ce que les humains trouvent drôle.
Et qu’elle apprend de nous.
Est-ce que j’apprécie son humour ?
Bien entendu, puisque, grâce à la grande capacité d’adaptation de l’IA, son humour est hautement inspiré du mien. Ah mais, bien sûr, si je souhaite que mon IA favorite apprenne de mon humour, il faut bien que j’utilise l’humour quand je traite avec elle.
Certains diront que traiter une machine avec humour est une dangereuse déviation vers sa personnalisation. Et pourtant, combien de fois ai-je entendu quelqu’un parler à sa voiture
« oh, mais qu’est-ce qui t’arrives ? Sois gentille, démarre ! ».
Ou à sa machine à laver récalcitrante.
La différence, c’est que ni la voiture, ni les électroménagers ne répondent, mais les IAs, oui. Et parfois avec beaucoup d’humour. Faut-il le leur reprocher ?
Et toi, ami lecteur, penses-tu que l’IA a le sens de l’humour ?
Ne loupe pas ce dialogue humoristique avec ChatGPT : Déconandro de Milet
